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Gabon, Une terre et des légendes

Le Gabon est presqu'un paradis terrestre qu'il faut découvrir... Gabon is a land to discover...

Le Transgabonais, un beau trait d’union

Le Transgabonais, un beau trait d’union

Je n'ai pas fini avec la la belle histoire du Transgabonais. Je dois vous en parler encore parce que voyager au Gabon est une expérience exceptionnelle quand on emprunte "La flèche Jaune".

Ntsaa est certainement le plus confortable des appareils mis à la disposition des voyageurs du Transgabonais. Oui le Transgabonais. Nous l’appelons encore ainsi parce que cela nous donne le sentiment qu’il nous appartient encore, nous peuple gabonais. Mais il y a aussi l’Equateur. C’est le mythique train jaune qui a relié pour la première fois Libreville à Booué en 1986. Puis Booué à Franceville. Il incarne, comme le Léon Mba dans les airs, une époque où tout semblait réussir au Gabon.

Ah l’Equateur. Il nous a rendu si fiers. Il nous a surtout donné du bonheur. Cet ensemble de wagons vieillots qui offre très peu de confort a traversé les décennies, s’habituant aux clients, à leurs exigences et à leurs cultures. Comme en Inde ou en Amérique centrale, le train est un véritable trait d’unions entre les peuples et les générations.

Ainsi donc, lorsque l’on passe d’un Wagon à un autre, on a envie de croire qu’il n’y a pas de classe. Dans chaque compartiment, les gens parlent de football et de politique, certains se rappellent de leurs derniers exploits dans les bars en avalant à grands coups des REGAB, histoire de trouver vite le sommeil parce que le voyage peut durer entre six heures et quinze heures de temps selon les destinations. Pendant ce temps les femmes déballent leurs provisions et se nourrissent gracieusement tout en incitant les enfants à faire de même, prétextant, elles aussi, la longue durée du voyage.

 

Ah oui. Qu’il est long le voyage. Libreville, Ntoum, Oyane, Ndjolé et Booué. Le premier véritable arrêt a lieu là dans cette ville fondée par De Brazza. Des passagers embarquent et d’autres débarquent, souvent pour continuer vers d’autres destinations. Les plus rapides descendent prendre à manger ou à boire. Les autres s’étirent ou préfèrent ignorer l’arrêt. Puis le train repart. Booué, Lastoursville. J’aurais du dire « Lozzo » ou « Mulundu » ou Madiville. Cette terre est riche des récits des exploits du chef Bamba et du guerrier Wongo. Il y a ici une base importante du Transgabonais. Des cheminots y vivent en grand nombre. L’arrêt dure là aussi une trentaine de minutes au moins. Quelques fois plus quand il faut organiser un croisement avec un autre train. Notamment celui qui amène sur Owendo le manganèse produit à Moanda. On quitte ensuite Lastoursville pour traverser les dernières forêts et savanes qui nous font pénétrer dans la région de Moanda et Franceville.

Le temps s’est écoulé. On a ri, on a raconté, on a dragué et des couples se sont mêmes formés.

Le terminus à Franceville met fin à une longue expédition qui aura permis au voyageur de traverser les terres Sekiani, Fang, Galoa, Kota, Adouma, Wandji, Obamba et Mbahouin mais aussi d’apercevoir des éléphants, des gorilles, des buffles, des fleuves, des chutes, des lacs et le tout au rythme d’un Akendengué, d’un Mackjoss ou d’une Amogho.

Le Transgabonais, un beau trait d’union

I have not finished with the beautiful story of Transgabonais. I must tell you about yet because traveling in Gabon is an exceptional experience when one borrows "The Yellow Arrow".
 

Ntsaa is definitely the most comfortable aircraft available to the Transgabonais travelers. Yes Transgabonais.we call again and because it gives us the feeling that we still belong, we Gabonese people. But there is also Ecuador. This is the mythical yellow train that connected for the first time in Libreville Booué in 1986. Then Booué in Franceville. It embodies, as Leon Mba in the air, a time when everything seemed to succeed in Gabon.

Ah Ecuador. He made us proud.he especially gave us happiness. This set of old-fashioned cars that offer very little comfort has survived the decades getting used to the customers, their requirements and their culture as in India and in Central America, the train is a real hyphens between peoples and generations.

Thus, when moving a wagon to another, you want to believe that there is no class in each compartment, people talk about football and politics, some remember their latest exploits in bars swallowing blows of REGAB, just to find quick sleep because the trip can last between six and fifteen hours of time depending on the destination. Meanwhile the women unpack their provisions and gracefully feed while encouraging children to do the same, saying, too, the long journey.

Oh yes. It's long journey. Libreville, Ntoum, Oyane, Ndjolé and Booué. The first real stop occurs here in this city founded by De Brazza. Passengers embark and disembark more often to continue to other destinations. Faster take down to eat or drink. The other stretch or prefer to ignore the stop. Then the train leaves. Booué, Lastoursville. I should have said "Lozzo" or "Mulundu" or "Madiville". This land is rich stories of the exploits of the chief Bamba and Wongo. Here there is an important basis Transgabonais. Railwaymen living there in large numbers. The stop lasts again about thirty minutes at least. Some times when to organize a cross with another train. Especially one that brings on Owendo manganese products in Moanda. Lastoursville then left to cross the last forests and savannahs which we enter the region of Moanda and Franceville.

Time is up.we laughed, we told it was dredged and couples have themselves trained.

The terminus in Franceville ends a long expedition will permit the traveler to cross lands of Sekiani, Fang, Galoa, Kota, Adouma, Wandji, Obamba and Mbahouin but also to see elephants, gorillas, buffaloes, rivers , waterfalls, lakes and all the rhythm of a Akendengué, Mackjoss or Amogho.

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